Les Kabyles dans le 20e

Voici une longue histoire de fraternité franco-kabyle dans le 20e arrondissement de Paris racontée en trois articles par nos amis de l’Association d’Histoire et d’Archéologie du 20e (AHAV).

L’histoire remonte au moins à la Commune et la déportation en Nouvelle Calédonie des communards et des révoltés kabyles de l’insurrection de 1871 dont Azziz El Haddad une des figures emblématiques de la révolte, fils du Cheick de la Rahmaniya. Il est mort le 22 août 1895, au 45 boulevard de Ménilmontant, en face du Père Lachaise, chez son ami et compagnon de déportation le communard Eugène Mourot. Il était alors recherché par toutes les polices à la suite de son évasion de Nouvelle-Calédonie. Eugène et ses amis communards se sont cotisés pour rapatrier le corps d’Aziz, leur ami.

Azziz El Haddad, Eugène Mourot, Idir
La Cantine des Hommes libres, rue des Maronites

Il y a ensuite l’histoire de l’immigration kabyle dans notre arrondissement et plus largement à Paris et en France depuis le début du 20e siècle en passant par la Première guerre mondiale, l’entre deux guerre, la Seconde guerre mondiale et bien sûr les Trente glorieuses, cela raconté à travers quelques figures, à commencer par Idir, des lieux et associations et bien sûr les cafés kabyles.

Lire les articles sur le site de l’AHAV – l’Association d’Histoire et d’Archéologie du 20E :
1871, une histoire «Commune»
L’arrivée des kabyles au XXème siècle
Idir et les kabyles dans le 20e