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1854. Lalla Fatma N’Soumer, la rebelle de Kabylie
1854. Lalla Fatma N’Soumer, la rebelle de Kabylie
Le Nouvel Album de Saïd Akhelfi
« Elferh n tudert » / « la joie de vivre »
Le CD est disponible à l’ACB
Ecoutez Assa tameγra (Rewah tuγalin):
le 1er titre du nouvel album de Da Saïd Akhelfi :
Le petit lexique de Yennayer
Ixf useggas : la tête de l’année (le début de l’année) A ne pas confondre avec « tawwurt n useggas » (la porte de l’année) qui ouvrent les labours d’automne
Amenzu : premier
Amensu n useggas : le premier (jour) de l’année
Amenzu n yennayer : le premier jour de yennayer
Imensi : le souper
Imensi n yennayer : le diner (ou réveillon) de Yennayer
Aseggas ameggaz : bonne année
Aseggas ameggaz i yal yiwet, i yal yiwen : bonne année à chacune et à chacun.
Asfel : le sacrifice – en l’occurrence une volaille (un coq selon certaines traditions) – en offrande à Yennayer pour conjurer le mauvais sort.
Aâssas (pl. iassassen) : gardiens, génies tutélaires
Azzetta : le métier à tisser
Tasirt : la meule domestique à grain
Lkanun : le foyer au feu
Inyen n lkanun : Les (trois) pierres du foyer
Aqerru : la tête (pour la tête de bœuf consommée pour le nouveau-né de l’année)
Acedluh : viande séchée
Lesfenj ou tihbulin : beignets
Tiγrifin : crêpes
Timsemmin : feuilletés de semoule
Ahbul n yennayer : la « galette du nouvel an »
Tharvouthe : le plat
Tamγart di yennayer : « la vieille de Yennayer »
Amerdil : l’emprunt
Imensi umerdil : le dîner de l’emprunt
Tagella d lemleḥ : “le blé et le sel”. La symbolique du partage du blé et du sel renvoie à un contrat d’honneur passé, un contrat qui bien évidement, ne se rompt pas…
Zéniter et A vava inou va
L’écrivaine Alice Zéniter à qui l’on doit notamment L’art de perdre (Flammarion, 2016) et qui vient de publier Comme un empire dans un empire (Flammarion, 2020) racontait, le 6 octobre dernier, à Frédéric Pommier sur France Inter comment la chanson d’Idir « A vava inouva », est entrée dans sa vie.
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Alice Zéniter : « Je sais pas exactement si je suis kabyle, je sais pas si en étant née en France, en ayant découvert la Kabylie après mes 25 ans, est-ce que j’ai quoi que ce soit comme légitimité à me dire kabyle, par contre je sais que je veux l’être. Dans un moment comme cela, si on a le droit de se choisir un peuple sous le coup de l’émotion, alors je suis kabyle parce que ce village, parce que A vava inou va »