En mars, dans le cadre des actions autour du 8 mars 2022, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, qui portera cette année sur le thème « Femmes en première ligne », l’ACB organise plusieurs initiatives et rencontres.

Mardi 8 mars à 19h00 – Direct Facebook

Rencontre avec Kahina Kaci Ouali, enseignante en tamaziɣt (Université Mouloud Mammeri, Tizi Ouzou) et l’avocate Nacera Hadouche, qui ont intégré en 2021 l’assemblée villageoise (Tajmaat) d’Azrou Koulal (Ain El Hammam) et Azzedine Kinzi, anthropologue (Université Mouloud Mammeri, Tizi Ouzou). Le couple démocratie et égalité femme-homme serait-il aussi porté par les «vieilles» et dynamiques tajmaat kabyles ?

Rencontre animée par Nacima Abbane et Mustapha Harzoune

Mercredi 9 mars à 19h00 à l’ACB

Rencontre littéraire avec Sandrine-Malika Charlemagne pour La Voix du Moloch (Velvet, 2021) et Zahir Boukhelifa pour Noces de laine (Sydney Laurent, 2020).

Ce qui rassemble ces deux romans ce sont, au cœur des récits, les évocations de la figure maternelle, avec en toile de fond, deux contextes, deux sociétés très différents.

Le Paris des précaires et de la révolte pour l’une, la Kabylie des années 80, entre enfance et un monde fait de traditions et de Nature pour l’autre.1

Jeudi 10 mars à 19h00 à l’ACB

Femmes engagées en immigration : rencontre avec Marie Poinsot pour la revue Hommes & Migrations (Musée de l’Histoire de l’Immigration) Soad Baba-Aïssa et Samia Messaoudi pour l’association Femmes solidaires et le magazine Clara. « Les représentations de l’immigration féminine gagneraient à se défaire de la domination masculine et de la victimisation. Contre les assignations sexistes et racisées ou racialisées, les femmes s’expriment très librement à travers la création artistique » écrit Marie Poinsot (H&M 1331). Avec nos invitées, nous en proposerons un petit tour d’horizon.

Vendredi 11 mars à 19h00 – Direct Facebook

L’anthropologue et directeure d’étude à l’EHESS, Tassadit Yacine présentera le livre Abdelmalek Sayad, Femmes en rupture de ban (Raisons d’agir 2021). Il s’agit d’entretiens inédits menés par le sociologue avec deux Algériennes, accompagné d’un entretien donné par Tassadit Yacine, intitulé « Abdelmalek Sayad et Ourida : l’écrivain public et la militante féministe « porteuse de valise ». « Quand on dit que Sayed a eu un entretien avec Ourida, on formule mal les choses. C’est Ourida qui a pressé Sayad pour qu’il enregistre sa parole et qu’il retrace sa vie. Elle était certes illettrée, mais elle savait que sa pensée et son action devaient lui survivre » rappelle Tassadit Yacine, ouvrant ainsi un autre regard sur cet/ces entretien(s).