Les Berbères de France sont-ils les oubliés des politiques linguistiques et culturelles ? Qu’en est-il des langues parlées et/ou portées par les populations issues des migrations nord africaines ? Plutôt que de valoriser une seule langue – quelle qu’elle soit – ne serait-il pas plus juste et plus constructif de respecter la diversité linguistique et culturelle en France ? La lutte contre le séparatisme ne passe-t-elle pas d’abord par le respect des réalités et de la diversité culturelles ? Enseigner l’arabe, oui mais quel arabe et pourquoi ? Faut-il enseigner à l’école les langues de l’immigration ? Quelle place tiennent les langues dans la construction identitaire et la reconnaissance de chacun.e. ? etc.
Ces questions, et d’autres, constituent la trame de l’entretien donné samedi 30 janvier par Omar Hamourit à l’occasion de la parution de la tribune « La langue maternelle des immigrés n’est pas l’arabe » cosignée avec Tassadit Yacine et Pierre Vermeren.